Les sénateurs échouent à adopter une position commune sur la fin du mandat du Président de la République.

Les dix (10) Sénateurs en poste se sont révélés incapables de s’accorder sur la date de la fin du mandat constitutionnel de monsieur Jovenel MOÏSE à la tête du pays. Selon des sources parlementaires, les avis divergent sur l’interprétation de l’article 134-2 de la Constitution amendée de 1987. Cinq parlementaires dont le Président du Grand Corps seraient favorables à un départ ordonné du Chef de l’État haïtien, selon les mêmes sources.

« Jusqu’à cette présente minute, le Sénat de la République n’a pas pu se prononcer sur le débat relatif à la date exacte marquant la fin du mandat de Jovenel MOÏSE.

Face à cette situation délicate, le Président du Sénat, Joseph LAMBERT, fait part de son regret du fait que le Sénat ne puisse adopter une position plus tranchée en ce 7 février 2021. Cette date était retenue par l’opposition et bien d’autres secteurs de la vie nationale pour constater la fin de règne de monsieur Jovenel MOÏSE.

Parallèlement, monsieur Jovenel MOÏSE et ses alliés continuent de défendre la date du 7 février 2022 en s’accrochant au référendum constitutionnel, à l’organisation des élections et à l’électrification du pays. L’absence du Conseil Constitutionnel permet donc au locataire du Palais National et au Sénat de tergiverser dans ce dossier.

Quelle issue pour ce nouveau chapitre de la crise systémique qui secoue Haïti depuis des années maintenant ?

Dossier à suivre….

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