La commission d’organisation du championnat haïtien de football professionnel (COCHAFOP) à lancé le 22 février dernier le championnat national de première division à l’hôtel Marriot. Le football national va, toutefois, refaire surface dans des conditions mauvaises. Le phénomène d’insécurité qui sévit dans la capitale et d’autres grandes villes du pays va probablement handicaper le déroulement de la série d’ouverture.

Le football haïtien est livré à lui même. Après plus de cinq mois de pause, pour, entre autres, les mêmes raisons précitées, les clubs avaient du raccrocher les crampons. Le championnat haïtien de football D1 va refaire surface, ce samedi 29 février, 4 heures PM, les Cosmopolites vont affronter le Cavaly de Léogane en match d’ouverture. Cependant la compétition va débuter dans les mêmes conditions: manques d’infrastructures, les terrains ne sont pas conformes aux normes internationales, les arbitres chargés de diriger les rencontres ne sont pas toujours à la hauteur, les matches se jouent dans des stades clairsemés …

L’insécurité qui règne, néanmoins, à l’entrée de la cipatale et dans plusieurs villes provinces va vraisemblablement avoirs de lourdes conséquences sur les équipes, tenant compte des longs trajets qu’elles auront à effectuer. Prenons un exemple. En Avril 2018 la délégation de l’AS Mirebalais a été la cible d’attaque armée des bandits, qui l’ont dépourvue de tout, en plus des agressions brutales. En septembre de la même année le coach du Real Hope Academy, Rosemond Pierre a laissé sa peau à Arcahaie, dans des circonstances douteuses.

En effet, quelques temps après ces actes et tant d’autres décriés dans le football national, le fléau de l’insécurité fait toujours la une l’actualité et peut une fois de plus hypotéquer le bon déroulement du football dans le pays.

Jean Kenson Carriès-Haïti Aujourd’hui