Maxime Augustin et Bergemane Sylvain sont les deux commissaires du gouvernement sanctionnés par le Ministre de la justice dans le cadre de la grâce présidentielle accordée à des criminels. Ces magistrats ont soumis le nom des criminels afin que ceux-ci figurent sur la liste des gracies.

La question de la grâce présidentielle continue de faire la une. Après que l’Office de Protection des Citoyens (OPC) s’est insurgé de la libération de criminels par grâce présidentiel, le gouvernement s’est réuni mercredi 1er juillet 2020. De cette réunion gouvernementale découle la décision de suspendre provisoirement la grâce présidentielle car le chef du gouvernement a voulu protéger la société. C’est dans cette logique que le gouvernement a considéré les avis de l’OPC et a revu la grâce présidentielle pour vérifier si réellement l’Etat a libéré des assassins et des violeurs.

Alors que le gouvernement a informé qu’il allait venir avec un document pour soutenir sa décision, le même jour le Ministre de la Justice a sanctionné deux commissaires du gouvernement impliqués dans le processus de libération de ces criminels. Il s’agit du Magistrat Maxime Augustin qui siège au tribunal de première instance de la Croix-des-Bouquets et de Bergemane Sylvain, commissaire du gouvernement près le tribunal de première instance de Jérémie. Me Augustin et Me Sylvain ont été mis en disponibilité sans solde.

Me Bergemane Sylvain a libéré de façon irrégulière les condamnés Marie Claudette Présumé, Azilhomme Milfranc, Rémy Séjour et Marie Hélène Dimanche. Me Maxime Augustin, de son côté, a relâché irrégulièrement le condamné Richard Harrisson Domond dit Jean Mary. Le gouvernement semble motivé à corriger cette bavure. Notons que ces condamnés n’ont pas commis de simple délit mais des des viols, des meurtres entre autres.

Bath-Schéba NG Joseph-Haitiaujourdhui.com