Le président élu du Vénézuela, Nicolas Maduro, très contesté par l’Occident a donné 72 heures à Isabel Brilhante Pedrosa, représentante de l’UE, pour quitter le pays.

Nicolas Maduro continue de jouer la carte de la résistance face aux grandes puissances qui tiennent tête à son gouvernement. L’Union Européenne et Washington sont en faveur de la présidence auto-proclamée de Juan Gaido. 11 responsables vénézueliens sont accusés de nuire au fonctionnement de l’Assemblée contrôlée par l’opposition. Une situation que l’UE n’a pas toléré, elle a vite sanctionné ces 11 responsables.

Cette sanction de l’Union Européenne à l’encontre des partisans de Maduro est considérée comme un affront par le Chef d’Etat. Dans un discours du Président vénézuelien, ce dernier a déclaré : « Qui sont-ils pour tenter de s’imposer par la menace ? Qui sont-ils ? Ça suffit ! C’est pourquoi j’ai décidé de donner 72 heures à l’ambassadrice de l’Union Européenne pour quitter notre pays ». Il a poursuivi en insinuant qu’il allait tout mettre en place pour faciliter le départ de la représentante de l’UE dans un délai de 3 jours. « On lui fournira un avion pour qu’elle s’en aille mais nous allons mettre nos affaires en ordre avec l’Union Européenne », a déclaré Monsieur Maduro.

Face à l’expulsion de leur ambassadrice en terre vénézuelienne, l’Union Européenne a décidé de remettre aux Vénézueliens la monnaie de leur pièce. Le chef de la diplomatie européenne Josep Borell a twitté : « Nous condamnons et nous refusons l’expulsion de notre ambassadeur à Caracas et nous prendrons les mesures de réciprocité. »

Bath-Schéba NG Joseph-Haitiaujourdhui.com