Contrairement à ce que pensent le premier ministre Joseph Jouthe et le protecteur du citoyen Renand Hédouville, il n’ y a pas lieu de parler de faute administrative dans le cas des policiers qui surveillaient la maison du défunt Me Dorval, estime le Barreau de Port-au-Prince.

Les avocats de l’ ordre de Port-au-Prince ont exprimé leur mécontentement par rapport aux comportements adoptés par le chef du gouvernement, Joseph Jouthe et le protecteur du citoyen, Renand Hédouville suite à l’ emprisonnement des 5 policiers qui surveillaient la résidence du défunt professeur Monferrier Dorval. Selon le Barreau de Port-au-Prince, le premier ministre Jouthe et Me Hédouville ont commis une intrusion dans l’ enquête.

À lire la note de protestation des avocats de Port-au-Prince, l’ on comprend que la décision de libérer les policiers prise par Monsieur Jouthe et les critiques faites par Monsieur Hédouville sur la manière dont le chef du parquet de Port-au-Prince conduit le dossier dérangent et inquiètent sérieusement la basoche.

Selon les avocats de Port-au-Prince, le premier ministre Jouthe et l’Office de la Protection du citoyen ont transformé « l’ infraction de vol de nuit reprochée aux policiers assurant la sécurité de la maison du Bâtonnier Dorval en faute administrative ». Ils vont même jusqu’à dire que cette intrusion de Jouthe et d’ Hédouville pourrait être assimilable à une obstruction à l’ enquête en cours.

Les avocats de Port-au-Prince demandent donc aux autorités de ne pas gâcher l’ enquête car le Barreau veut absolument que justice soit rendue au défunt Bâtonnier. Comme signataire de la note, citons Me Suzy Legros, Bâtonnière ad interim.

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