Le président de la République demande de cesser les mauvaises interprétations politiques du code pénal du 24 juin 2020 qui ne visent qu’ à induire le peuple en erreur et construire l’ agenda politique de certains politiciens.
D’ entrée de jeu, Monsieur Moïse a précisé que le code pénal publié par son gouvernement le 24 juin dernier n’ a jamais donné la permission à deux hommes où à deux femmes de contracter mariage. Le président ne comprend pas pourquoi l’on a monté toute une polémique pour lui faire passer pour un promoteur du mariage homosexuel. « D’ ailleurs, vous savez que je crois en Dieu », a déclaré le premier des citoyens.
Cependant, Jovenel Moïse accepte que le code pénal puisse contenir des articles méritant la révision et correction. Pour cela, il a instruit le premier ministre Jouthe Joseph de rencontrer les divers secteurs de la société dont le secteur religieux qui se positionne contre le code pénal du 24 juin 2020 et en demande même la suppression totale. Cependant le chef de l’ État n’ entend pas accorder la suppression totale du code pénal. »On ne peut pas jeter le bébé dans l’ eau du bain, on jette l’ eau du bain mais on sauve le bébé », a-t-il expliqué par analogie.
Le président a pris sur lui la responsabilité de publier le code parce que notre code pénal en vigueur date de 1835 et n’est pas à la hauteur de la société qui a évolué. Ce code pénal n’ est pas une création du président de la République qui a affirmé avoir trouvé ce projet de loi dès sa montée au pouvoir. Le parlement ne l’ avait pas ratifié ou voté contre, alors le gouvernement l’ a publié par décret.
Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com