Le président Jovenel Moïse prend ses distances par rapport à la fédération de gangs armés appelée G9 et alliés. « Tout bandit n’a que deux choix : le premier c’est de remettre les armes, le deuxième c’est le cimetière », a déclaré Jovenel Moïse.
Lors d’ une conférence de presse, Jovenel Moïse a été questionné sur son éventuel lien avec G9 an fanmi. Contrairement aux explications des organismes de défense de droits humains, de son ex-conseiller Me Reynold Georges qui laissent croire que G9 an fanmi est un instrument du pouvoir, Jovenel Moïse croit qu’ il a déjà essayé de résoudre le problème des gangs en montant la commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion sociale (CNDDR).
La CNDDR montée par le président pour ramener la paix sociale fait face à des obstacles économiques. Les membres ont même l’ habitude de se plaindre pour le peu de moyens dont dispose la CNDDR. Jovenel Moïse a admis que la commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion sociale avait un problème de budget. Le président Moïse a montré son intérêt pour encadrer la CNDDR et insinué que le G9 an fanmi laisse une brèche que la commission peut exploiter.
Le président Jovenel Moïse envoie donc la balle à la CNDDR pour qu’ elle agisse en vertu de sa mission. La CNDDR se doit donc d’enlever les armes entre les mains des bandits et les proposer une meilleure vie. La Police et la justice doivent s’ y mettre également pour garantir la sécurité aux citoyens. L’ armée doit aussi contribuer à l’ instauration de la sécurité, selon Jovenel Moïse.
Le banditisme, les gangs armés ont des constructions de la société a stipulé le président. Jovenel Moïse croit inadmissible de lui faire porter un si grand fardeau.
Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com