Le Président Jovenel Moise s’est déclaré prêt à travailler avec un premier ministre issu de l’opposition et à écourter son mandat. il ne fera toutefois ces concessions qu’en échange d’une réforme Constitutionnelle.
Le vendredi 7 février dernier, le Président Jovenel Moïse a accordé une interview à Assiocated Press. Au cours de cette entrevue publiée sur le site du Washington Post, Jovenel Moïse a réitéré sa volonté de trouver un consensus devant mettre fin à la crise actuelle.
Il se dit optimiste sur le fait de parvenir à un accord avec l’opposition. Cela dit, les proches du pouvoir n’avaient pas accepté les propositions sur la démission du Président lors des rencontres à la nonciature apostolique.
Le président Moïse a fait comprendre qu’il est impossible pour un président de la République de diriger le pays dans le cadre de la constitution de 1987. Tout en étant comptable devant le peuple, le président n’est pourtant pas le maître à bord, selon lui. Le parlement doit donner son approbation à la plupart de ses décisions.
Il a également évoqué les problèmes liés aux élections législatives qui se font rarement à temps.
Plus d’un se demande si ces nouvelles déclarations vont infléchir la position de l’opposition radicale? Dans tous les cas, la nécessité d’une nouvelle constitution devient de plus en plus centrale dans les débats actuels. Après 33 ans, la charte fondamentale vivrait-elle ses derniers instants ? Affaire à suivre.
Bath-Schéba NG Joseph