La mort du professeur Monferrier Dorval continue de soulever les haïtiens contre l’ insécurité  et              l’ impunité. D’ un autre côté,                   l’ assassinat de Dorval fait l’ objet de multiples interprétations voire d’une politisation. Les camps politiques       s’ accusent entre eux. Ce serait le pouvoir ou ce serait  l’ opposition, selon une logique binaire. Sur les réseaux sociaux, les internautes innocents et les faiseurs de propagande ont déjà leurs assassins en fonction du camp auquel ils appartiennent. À côté des rumeurs, il y a aussi les révélations faites par les proches du professeur Dorval qui peuvent vraiment aider à faire la lumière sur la mort mystérieuse de Me Dorval.

Plusieurs proches du défunt ont évoqué les menaces que subissait le Professeur Dorval. Lors d’ une conférence de presse, le secrétaire général du Barreau, Me Robenson Pierre Louis a dit qu’il était probable que son confrère Dorval ait reçu des menaces et n’ en parlait pas du fait de sa force de caractère. Un cousin de Monferrier Dorval, Aramic Louis a déclaré sur Vision 2000 que son cousin recevait des menaces. Selon ce cousin, le jour de l’ assassinat, Dorval revenait de son cabinet. La secrétaire du cabinet Dorval a expliqué au cousin de l’ avocat que ce dernier avait reçu un appel qui l’ avait sérieusement contrarié et qui               s’ apparentait à des menaces. À ce niveau, l’ énigme serait de rechercher les secteurs ou les personnes qui pourraient se cacher derrière les menaces. Hier, il faut signaler qu’ un avocat de la Sogener qui travaillait avec Monferrier Dorval, Me Guerby Blaise a aussi déclaré que sa vie est menacée. Il a partagé cette information par prudence sur son compte twitter. Les menaces, auraient-elles un lien avec la Sogener? Ce sont les enquêteurs de la Police et de la Justice qui pourront apporter la réponse à ces questions.Les avocats de Port-au-Prince ont affirmé qu’ ils prenaient leurs distances avec les hommages du gouvernement à leur ex- bâtonnier.

De leu côté les autorités judiciaires ont démarré l’enquête. Selon le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Me Gabriel Ducarmel, la justice a entendu plusieurs personnes dont il s’ est gardé                d’ identifier pour ne pas nuire à           l’enquête. Le chef de l’ action publique, a également instauré un point fixe devant la maison du défunt pour préserver la scène de crime qui peut encore comporter des indices pertinents. Me Ducarmel a garanti que cette fois, l’ enquête va aboutir. Espérons- le.

Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com