La nomination d’un nouveau premier ministre par le Chef de l’Etat, Jovenel Moise, a provoqué des remous dans les secteurs de l’opposition.
Notamment,Me André Michel, porte parole du secteur démocratique et populaire a exprimé ses réactions lors d’une intervention à l’émission « Intersection » sur les ondes de la Radio Caraïbes.
Selon Me André Michel « la dernière phase du combat doit-être lancée ».
Le choix de Joseph Jouthe comme Premier ministre, prouve une fois de plus l’entêtement de Jovenel Moïse. Celui-ci n’est pas un homme de dialogue. Il n’est pas non plus un homme de compromis, encore moins un homme de consensus. Il fait comme bon lui semble. Intervenant ce mardi, à l’émission Intersection de la Radio Caraïbes, animée par le journaliste sénior, Jean Monard Métellus, le dirigeant du Secteur démocratique, s’est exprimé contre la décision du Chef de l’État.

La seule volonté du Président Moïse poursuit l’avocat militant, « c’est de faire passer le temps […], afin d’établir les conditions devant aider à la réélection de Michel Martelly, son mentor « . D’ailleurs, c’est l’une des raisons de l’absence de son parti dans les discussions pour le nouveau gouvernement.

Pour ce qui est des Partis ou personnalités politiques ayant pris part aux assises, Me Michel pense que c’est un manque de respect du Président vis à vis d’eux . « Certains pensaient peut-être à la bonne foi de Jovenel Moïse,[…], mais ils se sont trompés », avance-t-il. Cependant, il dit être compréhensif par rapport à leurs positions de participer dans les pourparlers.

Par rapport à ce qui s’est passé, Me André Michel, croit que la seule option restante pour le moment, c’est l’unité des différents secteurs. Ce, pour lancer la dernière phase du combat, pour la libération du pays.

L’opposant farouche du Président conditionne la stabilité du pays par le départ de celui-ci au pouvoir. « Il n’y aura pas d’élections dans le pays avec Jovenel Moïse au pouvoir », affirme-t-il plus loin. La communauté internationale doit le comprendre. Avec Jovenel Moïse au Palais, il n’y aura rien répète-t-il, comme pour lancer une mise en garde.

Ralph Thierry Cadet