Ces dernières semaines, il y a eu une hausse de la violence en Haïti, notamment dans la zone métropolitaine. Le Bureau Intégré des Nations Unies se dit très préoccupé par la situation et invite les autorités à agir.
« La multiplication des violences et des actes de barbarie perpétrés dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince« , inquiète sérieusement le Bureau Intégré des Nations Unies. Le BINUH a constaté l’augmentation des attaques contre la population pendant les dernières semaines. Il énumère au minimum six morts, douze blessés par armes à feu et 70 maisons incendiées et pillées lors des attaques. Sans donner de nombre précis, les Nations Unies mentionnent également que beaucoup de cas de viols ont été signalés. « De graves allégations de viols ont été rapportées« , a écrit le BINUH dans une tribune qu’elle a publié jeudi 2 juillet.
Le Bureau Intégré des Nations Unies (BINUH), a indexé le départ des populations qui vivent dans ces zones où ont lieu les actes de violences comme l’un des problèmes provoqué par ce climat d’insécurité. Ces populations vont donc s’installer dans d’autres endroits qui leur paraissent plus vivables et sécuritaires.
Selon le BINUH, le cycle ne doit pas continuer à se reproduire. Les actes d’atrocité qui mettent en danger la vie de la population haïtienne doivent absolument cesser. D’après lui, la meilleure façon de rompre ce système de violence est de punir les auteurs de ces actes répréhensibles. Les autorités concernées doivent s’assurer que les coupables répondent de leurs actes devant la justice et qu’ils reçoivent la peine prévue par la loi. Concernant les violences commises contre les habitants des quartiers populaires en 2018 et en 2019, le BINUH déclare que: « Les auteurs et complices doivent être identifiés, arrêtés et poursuivis par les autorités policières et judiciaires à travers des enquêtes justes et équitables« .
Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com