Plusieurs organisations civiles ont dénoncé le 2 juillet 2020 l’ingérence de Madame Helen Lalime, cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) devant le secrétariat de l’ONU.

Petrochallengers, Haitian Diaspora United, Femmes en Politique pour le Changement et Groupe de New-York se sont fusionnés dans le but d’adresser une correspondance à Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU. Cette lettre du 2 juillet 2020 condamne les comportements intrusifs de Madame Helen Lalime, responsable du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH). Selon ces organisations, Helen Lalime s’immisce dans les affaires internes du pays et elles ont signalé cette violation de la souveraineté de la République d’Haïti à Antonio Guterres.

D’après les signataires de la correspondance, Helen Lalime est de connivence avec le président Jovenel Moïse qu’ils accusent de corruption et de gangsterisation du pays. Pour appuyer ce qu’ils avancent, ils ont affirmé que l’un des conseillers de Jovenel Moïse a déclaré sur la radio Magic 9 que le président voulait former une assemblée constituante tout de suite après que le BINUH a plaidé en faveur d’une réforme constitutionnelle. Sans hésitation, ces organisations civiles ont insinué que le président Jovenel Moïse est aux ordres de Madame Helen Lalime.

Les organisations civiles ont aussi expliqué à Antonio Guterres qu’Helen Lalime est entrain de salir l’image de l’ Organisation des Nations Unies en lui rappelant que l’ONU reconnaît le principe du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Helen Lalime devrait donc cesser ses actes d’ingérences, selon les signataires.

Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com