Plusieurs organisations luttant pour le droit et l’égalité des personnes homosexuelles et trans-identitaires ont publié une note sur les derniers décrets présidentiels qui protègent cette catégorie de la population.

La communauté LGBTIQ en Haïti a bien reçu les décrets du 16 et 24 juin 2020 qui autorisent les transgenres à obtenir leur carte d’identité en tenant compte des nouveaux aspects de leur identité et qui pénalisent la discrimination et les crimes commis contre les homosexuels et les transgenres. Les LGBTQI admettent que c’est un pas en plus, une petite victoire pour le combat qu’ils mènent pour être acceptés dans la société haïtienne. Malgré le fait que le mariage pour tous n’est pas encore légalisé, les masisi, madivin, mix, monkonpè et makomè ont présenté leurs félicitations au Président Jovenel Moïse pour la protection et le respect des Haïtiens sans distinction qu’il promeut à travers le nouveau code pénal.

Ces organisations ont également dénoncé les crimes et la haine gratuite que subissent les LGBTQI en Haïti. Elles demandent que ces actes ne restent pas impunis.

L’Église (catholique et protestante) croit que le président Moïse est en train de commettre une grosse erreur avec ces décrets pro-LGBTQI. Aux autorités religieuses, les organisations qui ont écrit la note rappellent que la constitution garantit le droit à la vie, la sécurité à tous les Haïtiens sans distinction aucune. Ils précisent également que l’État haïtien n’est pas un État religieux mais laïque et démocratique.

Parmi les signataires de la note, citons Dominique St Vil, coordonnateur général de OTRA, Òganizasyon Trans Ayiti et Yaisah Val qui est une femme transgenre.

Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com