L’infectiologue Karine Lacombe est revenue, cette semaine, sur la position du professeur Didier Raoult par rapport au chloroquine. Sur l’utilisation en soi du molécule, la professeure formule ses réserves. Elle dit d’ailleurs être » absolument écoeurée par ( cette histoire) « , qui selon elle » va au-delà de toute controverse scientifique.
Le hic dans tout ça, c’est qu’elle aussi serait de mèche avec certains laboratoires, qui s’investiraient dans la fabrication de médicaments contre le Covid-19. C’est en tout cas ce qu’a rapporté, ce jeudi, la presse française. Elle a été reprochée en effet pour ses contacts présumés avec ces laboratoires frabricants.
» On expose les gens à un faux espoir « , indique tout de go la Cheffe de services des maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. Car, » utiliser un médicament […] hors autorisation de mise sur le marché […], c’est une démarche en dehors de toute éthique, a-t-elle soutenu au Journal France 2, mardi. Son utilisation selon elle, pourra exposer » les personnes qui le prennent à des complications ». Même si d’un autre côté, elle admet que » ce médicament peut potentiellement avoir une activité ». Et ça a été démontré sur des données in vitro, a-t-elle ajouté.
La professeur a aussi met en garde les gens. » On ne peut pas comme ça maintenant le donner à n’importe qui dans n’importe quelles conditions », a-t-elle prévenu. Et de poursuivre que c’est extrêmement dangereux.
En effet, son intervention vient s’ajouter aux critiques acerbes déjà émises contre le professeur Raoult. Il est critiqué en effet pour sa rhétorique en faveur de l’utilisation du chloroquine pour traiter les malades du coronavirus.
Toutefois les paroles de Mme Lacombe sont aussi prises avec prudence, en raison de ses liens avec des laboratoires en quête d’autres solutions curatives au Covid-19, et ceci tout en rejetant le Chloroquine.
Ralph Thierry Cadet- HaitiAujourdhui