Le sénateur du Sud-Est, Joseph Lambert a fait un diagnostic de la crise actuelle et fait quelques recommandations aux différents acteurs.
Joseph Lambert a fait le constat que le pays est encré dans une crise institutionnelle depuis le 13 janvier 2020, date marquant le dysfonctionnement du Parlement haïtien. Ce 13 janvier 2020, il s’ est produit une rupture avec l’ ordre constitutionnel et démocratique, a estimé Lambert. L’ homme qui a gagné le surnom d’ <<animal politique>> est allé Jusqu’à dire que la jeune démocratie haïtienne a pris un grand coup et en souffre profondément. Avec l’ absence du Parlement, il y a aussi absence de contrôle de l’ action gouvernementale, a argumenté » l’animal politique ».
L’ Etat haïtien devient illégitime. Le seul moyen pour l’ Etat de recouvrer sa légitimité est la réalisation d’ élections crédibles devant renouveler le personnel politique, a expliqué Lambert. Toutefois le parlementaire a souligné le fait qu’ un Conseil Électoral Permanent n’ a jamais pu être établi comme l’ a prévu la Constitution de 1987. Il a continué pour dire que la Constitution présente n’ a jamais disposé pour un conseil électoral provisoire.
L’ animal politique a aussi prôné un dialogue entre les acteurs, un accord politique en dépit des différences profondes et malgré qu’ il soit tard. « Seul un accord politique de bonne foi entre le pouvoir exécutif, le Sénat de la République, l’ Opposition et la société civile pourra permettre la mise en place des mécanismes utiles au retour nécessaire à l’ Etat de droit », a écrit Lambert.
Bath-Schéba NG Joseph- Haitiaujourdhui.com